Les voyeurs d'un genre nouveau -  S'abonner à sondageonstvcom sur Twitter -

Accueil Humour Loft Story 1

Depuis l'arrivée de « Loft story » sur M6, on culpabilise le public qui regarde cette émission. On les traite de voyeurs. Aujourd'hui, nous dépassons les passions. Nous avons rencontré des "voyeurs" d'un genre nouveau.

Livre e.book Kindle Amazon.fr

Version papier 15 €

5,40 € Livre Kindle Amazon.fr

Version papier 15 €

4,81 €  Livre Kindle Amazon.fr

 

« Les propos des personnages nommés ci-dessous sont le fruit imaginaire de l'auteur Phil Marso. Toutes ressemblances avec des personnes existantes seraient pure coïncidence ».

Depuis l'arrivée de « Loft story » sur M6, on culpabilise le public qui regarde cette émission. On les traite de voyeurs. Aujourd'hui, nous dépassons les passions. Nous avons rencontré des "voyeurs" d'un genre nouveau.

Charly

C'est vrai, j'ai un rituel tous les jours, je vous l'avoue. Je mate mon frigo. Quel intérêt à consacrer autant de temps devant une grande masse froide qui vous fait un barouf d'enfer toutes les dix minutes ? L'interieur ! C'est ce que je préfère. Il y a toujours de l'inattendu. à portée de main. Moi, je l'ai balladeuse entre la barquette de taboulé et les yaourts fruités. Je me demande quel sera le programme de ce soir ? Du chaud pour la pizza surgelée "Hot Mexicana" ou peut-être du froid pour le fondant bâtonnet de glace qui s'offre à moi. Bien sûr que ça dure depuis longtemps ce vice caché. Il faut dire que c'est à cause de mes parents. J'ai 26 ans et je vis encore sous leur toit. Il paraît que ça se soigne d'un clin d'œil en coupant les vivres.

Alinio

J'y peux rien. Dès que je suis en face d'un ticket de la française des jeux c'est plus fort que moi. J'ai envie de voir tout, de suite. Alors, je gratouille à tout va. J'espère bien entendu voir l'un de mes rêves se réaliser. J'ai souvent les yeux ronds comme dans les cartoons à la télévision. Toujours des zéros à la file indienne. Parfois, il y a un peu d'espoir. Je gagne ! Le droit de recommencer. C'est cher, mais tellement bon.

Sylvaine

Moi, j'ai un goût prononcé pour mater les cartes des menus des grands restaurants parisiens. C'est pas l'envie qui me manque de regarder deux fois, plutôt qu'une. Surtout quand c'est mon petit ami qui m'offre de me rincer l'œil. D'ailleurs, il me culpabilise un peu quand il m'annonce : c'est moi qui régale. Mon plaisir c'est de relooker de long en large la carte du menu. J'ai tendance à passer de longues minutes dessus. Il faut dire qu'avec tous ces intitulés de plats aux noms rallongés non dénués d'un brin de fantaisie, voire d'érotisme, ça vous salive le palais. C'est vrai, j'y ait pris goût. Enfin, sur l'instant, car une fois dévoilé dans l'assiette, c'est pas toujours à la hauteur de mes envies.

Phil Marso (5 mai 2001) - Extrait de « Télégénétiquement modifiée ! » (Ed.Megacom-ik)

© MEGACOM-IK & Phil Marso / 2001 / 2013

 
mesure d'audience